vendredi 17 avril 2015

De Montcuq à Lauzerte

Hier, en fin de journée, nous avons quitté nos pèlerins pleins d’impatience de déguster la cuisine réputée du gite Lestos. Hélas, trois fois hélas, ils ont dû déchanter car, à l’heure du souper, pas d’hôtesse, pas de repas.
Il leur a fallu se rendre à l’évidence: dans le  duo Patricia et Jean-Michel qui gère ce logement, c’était Jean-Michel qui faisait la cuisine et il est parti. La situation a conduit Patricia à taquiner fortement la bouteille et à négliger ses devoirs.
 Hier, au moment du souper, elle parcourait gaiement les magasins afin de trouver des pâtes et autres victuailles pour ses logeurs affamés. Ce sont la dame de Tournai et ses fils qui ont fait la cuisine tandis que Serge rinçait le matériel culinaire et servait ses compagnons.

la chapelle st Jean
Mieux encore, à côté des chambres pour pèlerins, la gite propose deux chambres d’hôte au premier étage qui étaient également occupées hier soir. Notre Anglaise, toute à sa boisson, a fait jouer de la musique jusque 2 heures du matin  sans aucun égard pour ses logeurs.
 Au petit déjeuner, l’approvisionnement de tout ce petit monde en café et baguettes a été encore assuré par notre Tournaisienne et son fils. Ce dernier va prendre, dans les prochains jours, un emploi d’hospitalier au gite de d’Espalais, un petit village au bord de la Garonne.
Non contente d’avoir manqué à toutes ses tâches, l’hôtesse n’a pas oublié de percevoir le prix des nuitées en arrondissant à la dizaine supérieure tant pour les Suédois que pour le couple danois. Serge, quant à lui, a posé 30 € sur la table et a présenté sa crédentiale où elle a apposé son cachet sans  souffler mot.
Humour : "Le fan club"


C’est donc à 8 h 45 que nos 5 marcheurs se sont mis en route et il leur a fallu plus de 35 minutes pour vaincre la longue côte à  la sortie de Montcuq.
Aux alentours de 10 heures, les marcheurs ont fait arrêt dans une ferme le long du chemin où ils ont pu consommer café et gâteaux pour la modique somme d’1€ pièce.
Serge est arrivé au terme de l’étape à midi et, à l’approche d’un Intermarché, il s’est renseigné sur d’éventuels restaurants. Une dame lui en a recommandé un à l’entrée du village, un km plus loin. Après s’être assuré que l'on pourrait les accueillir  vers 13 h 30, Serge s’est rendu au refuge communal où il compte passer la nuit avec ses compagnons. Il a trouvé porte close et juste un numéro de téléphone qui l’a amené à une boite vocale sur laquelle il a laissé sa réservation. De  retour au restaurant, pour 18 euros avec vin et café, chacun a pu déguster un potage, un soufflé au parmesan,
 un tajine au poulet et, soit  le fromage, soit un choix de  desserts. Serge s’est contenté d’un flan au caramel après le tajine. Cet établissement est repris  dans les guides  Michelin et Gault et Millau 2015, comme l’attestent les plaques à l’entrée.
Tout en finissant leur repas à table, Serge a été abordé par une dame qui était, en fait, la responsable du refuge communal. Cette dernière pensait bien avoir identifié les marcheurs en train de dîner et venait leur confirmer la réservation et l’ouverture du refuge dès 15 heures. Il faut dire que trouver des pèlerins ne doit être trop difficile dans un petit village.
Ils ont donc savouré une demi-journée de repos durant laquelle les deux Américains de l’Arizona et deux dames seules, rencontrés précédemment, sont arrivés à leur tour.
photos réajoutées par Anne ce dimanche 19 soir

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