vendredi 15 mai 2015

El BURGO RANERO

L'église dans le village  de BERCIANOS 

 Mail de Serge à 11h30:
"Nous sommes à Bercianos del Réal Camino. Nous mangeons, il y a du soleil mais le vent n'est pas chaud !"

Le pont de Sahagun
 



Et communication par Skype à 14 h 40 :
Il fait froid aujourd'hui, il y a beaucoup de vent, Serge pense qu'il s'est même "chopé" un rhume .
Ils étaient déjà arrivés à SAHAGUN à 9 h du matin.
L'altitude monte puisque maintenant ils sont à 850 mètres.
 " On a marché gentiment, c'est monotone et plat !" me disait Serge
Ils sont bien arrivés à EL BURGO RANERO après une marche de 28 km; la tape, quoi!
 De nouveau des cigognes au repos
 avant de partir pour apporter
 le bébé de Benédicte !
C'est la première fois que cela arrive, ils n'ont pas trouvé place ensemble .
Il y a 2 albergues dans ce village. La première:" la Laguna", privée, est prise d'assaut car de plus elle est très bien. Pour celui qui se débrouille en espagnol il y aurait moyen de réserver, mais ce n'est pas leur cas ! Donc il faut passer à la deuxième: une albergue municipale. Et là il ne reste plus qu'un lit et pour la première fois c'est "Donativo"(*). Ses 2 amis, qui ne sont pas contre le fait de prendre une pension ou un petit hôtel, ont décidé de laisser la place à Serge et sont donc partis à la recherche d'un autre logement.
A savoir aussi il y a toute une bande de Coréens qui sont sur les chemins , particulièrement aujourd'hui. Cinq sont arrivés avant nos camarades et voulaient réserver pour cinq autres suivants. Cela n'a pas été accepté par les 2 hospitaliers, un Espagnol et une Italienne qui sont en charge pour 15 jours ...Tant mieux pour Sergio qui a pris l'ultime place! 
Il m'explique, voilà la vraie raison du départ plus que matinal pour certains : être sûrs d'avoir une place dans une belle auberge de leur choix, sans trop devoir chercher et sans stress ou kilomètres supplémentaires.

 Petits moments de détente (pour les autres) avec les histoires de Victor:
*Ce matin, notre "héros" ne trouvant plus son appareil photo, croyait l'avoir oublié au resto troglodyte. Petite panique, de plus il allait falloir attendre l' ouverture pour aller à sa recherche. Mais sur l'insistance des 2 autres, après de grandes fouilles, il l'a retrouvé au fond de son grand sac à dos au lieu de l'avoir replacé dans son sac-banane.
*Il y a 3 jours, notre ami Victor a racheté des sandales à Carrion pour 3,50 euros !?  
Et Serge de lui poser la question : "Il y a un modèle pour homme?"

Au moment de nous quitter Victor et Denis revenaient de leur quête de logement : ils ont trouvé un peu plus loin dans le village une auberge rudimentaire qui n'était reprise dans aucun de leurs 2 guides. 
Ils y ont rencontré "Miss Japan" . Dommage Serge !

Sergio me disait que ce sont ses 2 compagnons qui font et décident des itinéraires et arrêts.
C'est pas trop son truc tout cela.
Pour le 1er Compostelle : c'est moi qui lui avait tracé, repris sur la fin par Bénédicte. 
Pour Istanbul c'était Maria .
Pour Rome, il y a eu un peu de tout, s'il peut s'appuyer sur quelqu'un de confiance, il n'hésite pas! 
Sergio suit son objectif : droit devant, le plus loin qu'il est possible!
Certains ont dit de lui qu'il est un peu comme une machine !

Voilà,  pour les news de fin de journée et les photos : il faudra attendre tard en fin de soirée !

Je ne suis plus disponible ce soir : je reçois mon amie Huberte, pour son anniversaire  ( elle fête ses 60 ans dans quelques jours) accompagnée par son mari Pierrot. 
C'est pour cette raison que j'avais demandé à mon chéri de me contacter le plus tôt possible ...

Mail de Serge reçu à 18 h27... mais vu à 23 h40:
" Demain: Nous ferons 38 km pour arriver à Léon ! 
Le profil est assez plat ! Nous partirons demain à 6 h 30 ! Cela veut dire que ce soir je vais au lit de suite après avoir mangé ! J'espère que tu as passé une bonne soirée ! Bonne nuit, Amour !"

 (*) Donativo: on donne ce qu'il nous semble juste et bien, suivant sa bourse aussi. 


terminé  à minuit 11

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire